Quand on se fait prendre .. en direct. [PV Johnattan] [YAOI]

Je me continua de lui mordiller la lobe de l'oreille en la léchant doucement avant de l'écouter crier à mon oreille. Je le regarda d'un air ennuyé puis le regarda jouir en esquissant un sourire mauvais. Dégoûtant. Je retira aussitôt mes doigts de lui en me les essuyant contre sa chemise et l'insulta violemment de tapette. Qu'il crève pour avoir osé jouir de tout cela. Je prépara doucement des affaires de rechange en continuant de l'insulter et l'ignora assez violemment alors qu'il était nu. Entièrement nu sur le lit, je l'avais laissé comme cela.
Je m'approcha de lui en le regardant d'un regard mauvais et alla finalement dans la salle de bain me changer. Malgré tout, je haïssais qu'on me voie après tout cela. Alors que je devrai me conduire normalement avec lui vu que je l'avais violé, je restais distant concernant mes vêtements. Il était couvert de suçon et demain on commençait les cours. . En pensant à ça, je me disais de plus en plus que j'allais bien rigoler. Des suçons dans le cou, dans le torse. Partout. Demain, on avait piscine. Moi j'avais cette excuse de maladie. Lui, je voulais savoir ce qu'il allait dire. Je voulais le savoir. La piscine était collective et c'étiat même l'une des seules matières où tout le monde se réunissait dans les mêmes vestiaires pour prendre les mêmes cours.
Je pris une rapide douche pour me changer les idées et revint dans la chambre en ayant cette longue chemise de nuit, tôt. Il fallait me réveiller tôt. Je bailla longuement de fatigue en me mettant à réfléchir à une solution pour me réveiller beaucoup plus rapidement et finis par tomber dans un profond sommeil en tombant sur le lit avec douceur. Oui, tomber avec douceur est l'une de mes choses bien à moi. Rares sont ceux qui réussissent aussi à le faire mais bon.
Fatigué de tout cela, j'avais volé la virginité d'un garçon, j'avais volé sa première fois. Ca ne me plaisait pas peut-être mais si c'était pour me venger je devais le faire. Je pouvais tout faire pour ma vengeance. Vraiment tout.

Je toussa faiblement tout en continuant de dormir profondément, serrant de temps à autres les poings. La nuit passa lentement, trop lentement. Pour l'une des rares fois, je rêvais de mon père. Et si il était encore vivant ? Et si il revenait ? Qu'allais-je faire ? Qu'allais-je dire ?
Six heures du matin, tôt, fatigué, crevé. J'avais énormément besoin de sommeil mais il fallait que je me réveille. Je me frotta enfantinement les yeux comme si j'avais déjà oublié ce qu'il s'était passé hier et me passa très lentement une main dans mes cheveux. Voyant mon colocataire dormir, je m'enroula très lentement la couverture autour de moi et me déplaça tout en la gardant sur mon dos. Je fouilla ensuite ma valise, pensant à trouver un maillot de bain. Qu'importe. Rien que pour les au cas où. Oui, ça n'allait servir à rien mais autant en préparer un. On allait avoir piscine juste après, juste après une heure de cours. Donc si on n'y allait pas, on pouvait avoir de graves problèmes. Il fallait au moins signaler sa présence.
Je pris très lentement mon sac de cours pour me préparer tout en restant en chemise de nuit et me couvrit entièrement de la couverture pour me changer en restant en dessous. Je sortis ensuite ma bouille enfantine de la couverture, regarda mon colocataire une nouvelle fois et fut contraint de lâcher ma couverture pour aller manger mon petit déjeuner à la cafétéria. Qu'est-ce que j'en avais à faire de son nom ? Comme si je n'avais que ça à faire que de m'en rappeler. Je me gratta légèrement le cou à cause d'une démangeaison certaine dûe à mes cicatrices qui remontaient légèrement jusque-là et finis par bailler longuement. M'adossant contre un mur pour ensuite me rendormir tout en étant finalement contre la porte en tenant la poignée. Assis contre, ma main serrant la poignée et mes jambes ramenées à mon torse. Voilà comment j'étais actuellement. J'avais mal dormi. Trop mal dormi pour rester éveillé.

Je me réveilla finalement avec difficulté au bout de quelques minutes très rapide et m'en alla à la cafétéria manger. Une fois mangé, je revint dans la chambre en ignorant le garçon puis me mis rapidement à aller en cours. Je ne comprenais plus rien. Une fois mon père mort, j'avais du mal à comprendre les cours. Je me contentais de les relire avant les contrôles et voilà tout. Je suivis ensuite avec ennui le cour de Mathématiques puis, une fois la sonnerie retentie, je m'en alla vers la salle de sport où tout le monde devait se ranger. Tout le monde, même les dispensés. Il n'y avait pas autant de monde que cela mais tout de même pas mal de monde. Tous les dispensés devaient tout de même aller aux vestiaires et peut-être même se changer. Je me renferma sur moi-même à cette pensée puis alla avec une lenteur pas croyable suivre le groupe en serrant mon sac contre mon torse de gêne. JE ne voulais pas. Pas ça.
Vestiaires, tout le monde rigolait en se déshabillant. Pourquoi .. moi, je restais dans un coin en boule à serrer mon sac contre-moi. Un groupe de ma classe finit par m'entourer et commencer à rigoler :

« Alors fillette? On a oublié de mettre son slip ? On sait pas nager peut-être ? »

Je recula violemment en me plaquant contre le mur et les regarda d'un air peureux. Je me fis violemment prendre par le col en criant de peur et commença à attirer petit à petit l'attention. Qu'on arrête. Qu'on arrête.

Me faisant arraché la chemise sous mon regard peureux, je me fis assez violemment insulté de tapette quand ils virent toutes les cicatrices. Je me fis ensuite assez violemment frapper sous mes pleurs et mes cris de plus en plus fréquents pour ensuite finir par littéralement me jeter dehors avec mes affaires. J'éclata en sanglot en serrant mon sac contre-moi. Qu'on arrête. Qu'ils meurent. Qu'ils meurent. Je n'en pouvais plus. J'allais lâché. Un violent éclair se fit entendre dans les environs pendant que je continuais de pleurer en serrant mon sac.
Je me leva avec difficulté en les insultant de plus en plus et laissa des éclairs de plus en plus fréquents se faire entendre dans les environs. Plus il y en avait et plus ils s'approchaient. Fatigué. Tout ça me fatiguait énormément. Ca m'épuisait trop.
Je tremblais littéralement. Je finis par aller dans la chambre tout en continuant de les insulter violemment et commença à crier tout en pleurant. Je lâchais vraiment. Les éclairs, la foudre. La foudre. Fort. Trop fort. Aucune pluie pourtant. J'ouvris avec difficulté la porte tout en pleurant, qu'ils meurent. Qu'ils meurent. Je tremblais, j'étais maigre, mais trop maigre. On le voyait trop. Et ces cicatrices ne faisaient que horrifié toute personne me regardant. Je me tourna vers mon colocataire en pleurant à flot et m'avança avec difficulté vers lui. Je le regarda d'un air peureux et finis par me jeter contre son torse par réflexe. Je n'en pouvais plus. Je serrais énormément son haut pour essayer de me calmer et me contrôler mais plus les secondes passaient et plus les éclairs s'approchaient en faisant de plus en plus de bruit. Je recommença à crier en continuant de pleurer et tapa violemment son torse ce qui n'était pas énormément pour lui mais au moins ça me défoulait. Je continua de pleurer en le serrant toujours contre-moi pour ne pas qu'on me voit entier avec toutes ces cicatrices. Le dos était beaucoup moins touché et pourtant, il y avait énormément de blessures. Pas une parcelle de peau libre. Pas une seule. Tout, tout était touché. Je cria de plus en plus fort tout en me serrant contre-lui et perdit petit à petit mon équilibre tant la force me quittait. Je n'avais plus de force du tout.

Je continua de pleurer en criant de plus en plus fort et me calma avec difficulté en laissant toujours entendre les éclairs. Je cacha ma tête dans son torse et me remit à sangloter à sa question par peur. Je ne voulais pas qu'il me touche. Non. Surtout pas. Pas qu'il me jette. Pas qu'il me jette comme un vulgaire objet.
J'éclata en sanglot en le suppliant du regard et tremblais encore plus au fur et à mesure du temps. Horrible. Horrible.
Je me renferma sur moi-même en continuant d'essayer de me calmer pour ensuite entendre un violent éclair tout proche du bâtiment. Tout. Tout.
Le feu. Je n'en voulais pas. Pas de feu. pas encore. Surtout pas. Je serra de plus en plus la chemise de mon colocataire et finis par cracher assez violemment du sang sur lui en me serrant de plus en plus. Juste horrible. Je me vidais de force à cause de ça. Oui. Je me vidais. Je n'étais qu'un objet, un objet usé, un objet mal formé. Je n'étais qu'une expérience ratée. Quelque-chose d'incomplet. S'il-vous-plaît. Juste un peu .. juste ça .. juste quelqu'un.

Je pleura de plus en plus et me laissa porter en poussant de violents cris de peur et en commençant à me débattre. Quand il me mit sur le lit et m'essuya les lèvres avec un mouchoir, je ne pus m'empêcher que de pleurer encore plus. Sali. J'étais sali.
Je continua de pleurer en me serrant le mieux que je pouvais contre la première chose qui me tomba à la main et cria violemment de peur. Je cria de plus en plus fort et laissa un éclair assez soudain se faire entendre juste là. En face de la fenêtre. Juste à quelques centimètres ..
Je poussa des cris de plus en plus fréquents et me renferma sur moi-même de douleur. Chaud. L'éclair me brûlait l'intérieur. Je n'avais plus de forces. Elle me consumait. Chaque coups me faisait de plus en plus souffrir. Souffrir oui ..
Je me releva doucement tout en essayant de me retenir de crier et recommença à cracher du sang de plus en plus fréquemment. Fatigué. Crevé. Je devais dormir mais je ne le voulais pas. Je ne le pouvais pas. Pas dans cet état là. pas encore en tout cas.
Mes yeux se fermant petit à petit, je commença avec difficulté à me calmer et serra un peu plus la couverture pour essayer de camoufler mon torse couvert de blessures.

Je le regarda d'un air peureux tout en commençant à crier de peur quand il sortit une seringue et me laissa me faire injecter ce liquide en me calmant aussitôt. J'étais très sensible aux médicaments qui agissaient trois fois plus vite que la normale. Je m'arrêta petit à petit de pleurer et commença aussitôt à voir flou. Ne supportant plus toute la pression qu'on m'avait mise.
Je tomba aussitôt dans un sommeil des plus profonds et serra avec difficulté un oreiller contre-moi pour continuer de protéger mon torse. Le dos je m'en fichais mais le torse non; Je voulais juste qu'on ne le regarde pas. Le torse était trop abimé pour moi. Et dire qu'il allait rester à vie de la sorte ..
Tout. Tout était trop dur chez moi. Je toussa faiblement tout en dormant profondément, en ayant pour au moins une bonne heure. Avec ma moue enfantine et cette bouille mignonne sur le visage.

Je continua de dormir profondément en commençant à inspirer et à expirer très calmement, le calmant prenant très vite effet sur moi. Je desserra doucement l'oreille de mes mains et gémis faiblement par le froid. J'étais après tout toujours torse nu, sur les couvertures à serrer un simple oreiller donc il fallait dire que j'avais froid.
Même quand je dormais, je sentais le regard des autres sur moi alors, instinctivement, en sentant le regard de quelqu'un sur moi, je me mis à gémir assez violemment de gêne et me recalma très lentement en ayant mes joues légèrement rouges. Froid. Trop froid.
Rhume. Allais-je en attraper un avec mon état ? Chaque maladie me faisait froller la mort .. non, je ne voulais pas tomber malade. Juste pour ça.
Je m'aggripa finalement un peu plus contre l'oreiller et toussa violemment tout en dormant profondément.

Je contiua de dormir profondément en gémissement faiblement de peur quand on commença à me porter puis finis par me réveiller une heure plus tard. Je me frotta avec difficulté les yeux par la fatigue et bailla très longuement. Je voulais me rendormir.
Je resta à flemmarder dans le lit puis regarda mon torse tout en me renfermant sur moi-même. Je me leva ensuite avec difficulté et alla prendre une chemise pour au moins pouvoir me changer, au moins me mettre quelque chose.
A peine eus-je le temps de l'enfiler que je m'endormis à terre, assit sur ma valise en ayant la tête posée sur l'armoire et un coussin dans les bras. Pour me changer je m'étais assis sur la valise. Voilà donc comment et pourquoi j'étais ainsi. Dans cette position là, les jambes étant placées comme si j'étais assis et mes bras entourant le coussin pour ne pas qu'on me le retire. Non, surtout pas.
Je commença très lentement à glisser le long du sol avec la valise et la laissa glisser pour ensuite me laisser m'endormir en étant totalement par terre. Couché, la valise à mes pieds.

Je continua de dormir profondément et me réveilla assez violemment à cause de mes éternuements de plus en plus fréquents. Je gémis très faiblement par plainte et me refrotta les yeux de fatigue. Je serra un peu plus l'oreiller contre-moi et regarda la couverture se soulever et se rebaisser. Je me mordis faiblement la lèvre inférieure. Pour me défouler, il fallait que je le fasse mais je ne voulais pas le refaire alors qu'il m'avait aidé. Tout de même .. je m'approcha timidement de lui tout en rougissant faiblement de gêne et finis par reculer violemment et retourner à mon lit en rougissant de plus en plus de gêne. Je devais me venger mais je n'allais pas non plus le faire sur mon colocataire. Pas maintenant en tout cas.
Je commença légèrement à pleurer en silence et m'essuya avec difficulté mes larmes pour ne pas qu'on me regarde trop bizarrement.