Bien sûr, ça n'arrive qu'à moi. [PV Summer]

Messages : 15 Date d'inscription : 15/03/2013

Quatre heures de voyage, voilà ce que je faisais actuellement. Assise dans un train en direction de ce fameux pensionnat, je contemplais la vue qui m'étais offerte avec un ennui incomparable. Habillée d'un tee-shirt assez large et bleu foncé recouvert d'un gilet épais, je ramena doucement mes jambes à ma poitrine et bailla longuement de fatigue. J'étais dans une mini-jupe violette qui devenait rose claire au soleil. Ca ne me gênait pas qu'on voit ma culotte puisque de toute façon, il n'y avait quasiment personne dans ce train. J'étais coiffée de mes deux couettes et continuais de regarder dehors. Ennuyeux. Froid.
Il faisait nuit, je pensais qu'en prenant le train à une heure tardive, j'allais m'endormir bien plus rapidement. Il étais quatre heures du matin. Il ne me restait plus que trois heures pour que je finisse enfin par arriver dans ce trou perdu. Ce pensionnat qui nous accueillait gratuitement. Voilà pourquoi j'y allais. La deuxième raison était que je pouvais m'entraîner dans la magie en toute sécurité. Du moins je l'espérais. Il n'y avait plus qu'à espérer une chose, j'avais tout lu, tout jusqu'à la dernière page de ce foutu règlement et pas l'ombre d'une information sur les dortoirs. Les dortoirs allaient-ils être mixtes ? Je l'espérais, je préférais largement les garçons aux filles. Depuis déjà quelques années, je vivais avec un garçon en tant que colocataire et c'était beaucoup mieux que cette saletée de blonde.

Six heures et demi, sept heures, sept heures et demi. Le train prenait du retard, beaucoup trop. Mon regard se perdit une nouvelle fois dans le paysage banal et je finis par apercevoir un énorme pensionnat. Dégoûtant. Je n'aimais pas vivre dans le luxe par habitude. Je haïssais le luxe.
Huit heures moins quart, le train avec quasiment une heure de retard. Quasiment cinq heures que j'essayais de dormir mais en vain. Je pris calmement mes deux valises en main, une valise pourpre et l'autre rose fuschia. Ce pensionnat .. qu'allait-il se passer là-bas ? Je me mordis la lèvre inférieure nerveuse et entra doucement dans le pensionnat en demandant rapidement des repères.

« La chambre. »
- Oh euh .. b .. bonjour mademoiselle. Votre nom s'il-vous-plaît ?
« Emma Ludivine Niche Lunster »

Pourquoi une dame ? Je la regardais hautainement avec froideur et écouta calmement ses instructions. Dortoirs des filles. Je me mîs violemment à froncer les sourcils et finit par la quitter avant qu'elle ne finisse, des dortoirs divisés par sexe, et puis quoi encore ?!
Je chercha calmement ma chambre du regard et finis par m'arrêter devant une porte. Et si ma colocataire s'y trouvait déjà ? Qu'est-ce que je ferai ?!

Messages : 13 Date d'inscription : 15/03/2013

Prendre le train dans la soirée ça épuise franchement ! J’avais décidé de prendre le train le soir afin d’arriver vers vingt deux heure et, ainsi, j’irais tout de suite me couché pour que, le lendemain matin, une fois bien réveillé, je puisse visiter toute l’Académie et, si ma colocataire était la, faire connaissance avec elle et savoir a qui j’aurai affaire durant l’année. Il faut dire que j’avais pas mal peur de tombé sur une jeune fille agaçante ou une jeune fille qui aimerait faire tout pour m'agacé. Car, me connaissant, j’allais grandement m’énerver.

Une fois dans l’Académie, j’étais vraiment épuisé et je n’en pouvais plus. Je sentais déjà mon lit qui m'appelée. A peine eut – je fais un pas qu’une amie vint me voir avec une mine attristé :

- Eh, Shyne ! On n’est pas ensemble ! On est dans le même couloir mais pas dans la même chambre…

<< Ah ? << Fis – je un peu déçus << Tu sais avec qui je suis ? Tu a vu la fille avec qui je suis ? <<

- Non. Elle n’est pas encore arrivée. Je sais même pas son nom. Mais vient, on va faire le chemin jusqu’au dortoir !

Souriant à mon amie, on commença à faire le chemin en direction du dortoir. M’aidant avec mes valises, elle m’emmena jusqu’à ma chambre et, une fois devant la porte, elle me salua et me promis que l’on se reverra vite. Acquiesçant avec un sourire, je baissai la poignet et entrait dans la chambre.
Très neutre, était la manière parfaite pour l’a décrire. Un papier peint blanc a motif ancien de couleur violette. Rien de bien extravagant. Quand au meuble, la chambre contenait deux lits simples au drap blanc, une table de nuit pour chaque lit et une grande armoire. Rajouté à ça un bureau de taille moyenne en bois et vous avez la chambre.
J’étais vraiment déçut de la chambre, depuis que je suis ici, je suis toujours tombé sur des chambres au couleur fluorescente et joyeuse. Je ne pensais pas que des chambres aussi neutre existait.

Soupirant, je rangeai mes vêtements et déposa mes futures affaires de cour sur un bureau que je pris pour moi. Mettant mes valises sous mon lit, je partis sous la douche. Il faut dire que cinq heure de train a rester assise et a transpirer n’était vraiment pas hygiénique. Et sentir l’eau chaude couler sur son corps nu faisant vraiment du bien. Un soupir de plaisir s’échappa d’ailleurs de mes lèvres.
Une fois enfilé mon tee – shirt blanc et mon leggings orange me servant de pyjama, je détachais mes cheveux, laissant mes boucles blondes parcourir tout le long de mon dos. Enfin, je me rendis dans ce que j’avais si longuement attendu, mon lit ! Je me glissais entre les couvertures, et m’endormit immédiatement comme un loir. Ah cela faisait vraiment du bien de dormir dans un bon lit confortable…

Messages : 15 Date d'inscription : 15/03/2013

Huit heure cinq, je laissais mon regard se promener sur les environs pour voir le monde des environs et finit par entrer en était légèrement nerveuse. Je ne peux vous dire quelle en fut ma surprise quand, à mon entrée, une silhouette féminine couchée sur le lit se trouvait. Blonde. Bouclés. Rêvais-je ? Je me retrouvais de nouveau dans une chambre avec une blonde. Viol. Je me renfermai assez doucement sur moi même tout en gardant les sourcils froncés et déposai avec lenteur mes valises sur le lit. Dormir. Fatigué. Puanteur. Oui. Je puais plus qu'autre chose à cause de ce foutu train.
J'ouvris avec difficulté l'une de mes valises et m'assit très calmement sur le lit pour chercher quoi mettre. Dans ma valise se trouvait tous les vêtements que je voulais mettre. Grande et en plastique, elle avait énormément de place. Je n'avais pas beaucoup de choix mais je n'aimais pas choisir mes vêtements. C'était toujours dur pour moi puisque ça ne m'allais jamais.
Je finis par sortir une chemise blanche assez longue dans le dos et une jupe allant mi-cuisse noire. Je pris ensuite de longues chaussettes allant jusqu'aux genoux, un corset et une pince noire avec une fleur blanche dessus. Voilà comment j'allais m'habiller. Les cours n'étaient que dans deux jours, pour laisser aux élèves le temps de s'habituer au rythme de ce pensionnat ainsi que pour leur laisser le temps de s'y installer car on n'habitait pas tous au même endroit. Certains allaient peut-être même faire des heures et des heures de voyages à cause de la distance les séparant. Moi j'étais chanceuse sur ce point de vue, j'habitais dans un trou paumé mais j'avais au moins un train à côté qui me menait directement à ce pensionnat. Je détailla très doucement la chambre du regard et m'approcha doucement de la grande armoire en y rangeant le reste des affaires, déposant sur le ''sol'' de l'armoire trois paires de chaussures. Je portais en ce moment des converses roses avec une étoile blanche sur un côté et je venais donc de déposer des pantoufles rose pastel, des chaussures noires avec de petits talons et des bottes à lacets bleues.
Je retira calmement mes converses en les déposant à leur tour dans l'armoire et sortit très calmement les chaussures pour les porter dès ma sortie de la douche. Je finis enfin par aller me doucher, me déshabillant entièrement, me détachant les cheveux et en laissant l'eau brûlante de la douche me couvrir le corps.

Messages : 13 Date d'inscription : 15/03/2013

Quelle ne fut pas mon envie de prendre mon réveil et de le balancer contre le mur quand il sonna huit heure dix. Mais cette envie violente de casser cette chose se stoppa net quand je me rappelai que mon réveil était aussi mon téléphone et que si ce dernier était cassé j’allais devoir encore plus travailler pendant les vacances pour m’en racheter un. Bref, ce fut donc avec une envie meurtrière non assouvie que la journée commença. Autant dire que j’étais de mauvaise humeur et que la première chose sortant de mes lèvres fut un flot d’injure et un grognement de mécontentement.
Seulement, ma mauvaise humeur se dissipa quand je vis des valises et des paires de chaussures qui trainait de l’autre côté de la chambre, plus précisément du côté que devait occuper ma colocataire. Entendant la douche et ne l’a voyant pas, je pus aisément supposer qu’elle prenait une douche. Aurait – elle aussi prit le train ? Il faut dire que ce transport a beau être pratique, ce n’est vraiment pas hygiénique. Soupirant longuement en repensant a mon voyage, j’ouvris mon armoire et chercher ce que je pouvais me mettre. Je finis par prendre une de mes éternels robes qui me donnait un look un peu Steampunk, du moins c’est ce que l’on m’avait dit un jour. Me rallongeant sur mon lit en soupirant, j’attendis que ma nouvelle colocataire sorte de la douche pour pouvoir prendre la mienne. Mais avouons que cela était plus une fausse excuse afin de pouvoir voir a quoi elle ressemblait et apprendre son prénom. Oui, j’étais une jeune fille curieuse. Mais on ne peut pas m’en vouloir, mon joli minois est trop adorable pour que l’on m’en veuille. Non pas que je sois narcissique mais je ne suis pas moche quoi. M’enfin, voila quoi.
Entendant l’eau de la douche s’arrêtait, je me relevais pour être en tailleur sur mon lit et attendit de voir ma colocataire sortir. J’étais vraiment impatiente de l’a voir ! Et qu'elle ne fut pas surprise quand je vis qu'il s'agissait d'une jolie fille. J'adorais ses cheveux roses particulièrement, je trouvais cette touche de couleur vraiment adorable. Et sans attendre, je me présentais en souriant.

<< Salut ! Moi c'est Summer Victoria. Et toi ? << Fis - je sur un ton enjoué.

Messages : 15 Date d'inscription : 15/03/2013

L'eau brûlante me coulant depuis déjà plusieurs minutes, me laissant profiter de cette rare chaleur durant cette saison qui se montrait déjà froide. Je finis calmement par sortir de la douche en arrêtant l'eau et me sécha très calmement pour ensuite m'habiller à la même vitesse. Le corset discret, cela cachait assez simplement ma poitrine normale et ne laissait rien déborder. C'était une chance d'en avoir trouvé des comme ça. Je me vêtis ensuite de ma chemise blanche puis de ma jupe et enfin de mes chausettes. Je me tourna calmement vers la miroir de la salle en essuyant du revers de ma manche la buée et m'attacha les cheveux en une haute queue de cheval.
Je sortis enfin de la salle de bain et haussa un sourcil en voyant la jeune fille se réveiller. Elle m'attendait. Je me mis assez violemment à froncer les sourcils et l'écouta tout en me chaussant de mes chaussures mises devant la porte de la chambre.

<< Salut ! Moi c'est Summer Victoria. Et toi ? << se permit-elle de dire d'un ton bien trop joyeux pour moi.

Je l'ignora royalement en l'insultant assez violemment et m'approcha calmement de mon lit en baillant très très longuement de fatigue. Fatiguée, je manquais cruellement de sommeil à cause du train. Je me permis de bailler très longuement pour ensuite renifler ma manche, vérifiant l'odeur de mon vêtement pour savoir si l'odeur du train ne s'était pas imprégné dans mes vêtements. Je me tourna ensuite vers la colocataire d'un regard haineux et sortit doucement mon potable pour envoyer un SMS au garçon qui était il y a encore quelques heures mon colocataire. ''J'suis arrivée. J'partage avec une fille''. Je déposai ensuite mon portable sur la petite table de nuit et, au bout de quelques secondes, laissa une petite mélodie retentir dans la salle pour me prévenir qu'il venait de me répondre. C'était bien le seul contact que j'avais dans mon portable donc je savais d'avance qui m'appelait ou m'envoyait des SMS. ''Ha. Bien fait pour ta gueule.'' Je me mis à grogner en esquissant un faible sourire amusé et finis par éteindre mon portable pour ranger mes affaires, ouvrant de nouveau l'armoire pour y déposer des affaires.

« Ne me parle pas, ne m'approche pas, ne me regarde pas, ne me touche pas ! »

Je me tourna une nouvelle fois vers ma colocataire tout en continuant de la regarder froidement. Si un regard pouvait tuer, je pense qu'elle serait déjà morte. Oh oui. Morte en un coup. Ce serait bien.
Je sortis ensuite mes affaires tel qu'un livre de magie que je déposai sur la table de nuit s'offrant à côté de mon lit. Personnellement, cette chambre était tout de même un peu trop luxieuse pour moi.
En parlant de cette fille, je ne voulais même pas l'approcher. Elle était pour moi une simple colocataire qui je voyais en allant dans la chambre. Rien de plus. Je ne voulais rien connaître d'elle et surtout qu'elle ne connaisse rien de moi. Et même, du peu que j'aie vu d'elle, je ne la supportais déjà plus. Ce sourire bien trop éclatant et cette manie de sourire à tout bout de champ me faisait revenir en mémoire l'existence de cette fille. Je ne voulais qu'elle m'approche, pas qu'elle refasse exactement la même chose que l'autre. Qu'elle me fasse éprouver ne serait-ce qu'un peu de sympathie pour elle, qu'elle me fasse des taquineries allant jusq'aux caresses sans que je ne le prenne mal. Non, je n'en voulais pas.
Et rien que la conclusion de tout cela me faisait pâlir : elle allait me violer. Je commençai très rapidement à rager contre cette colocataire qui ne m'avait rien fait, du moins pas encore .. allait-elle faire exactement les mêmes choses que l'autre ? Me violer ? M'humilier ? Me forcer à la faire avec elle ?
Rien qu'à cette idée, je me mis à perdre la boule et à rougir comme une con de honte et de colère : je sortais de mes gonds. Si elle osait me parlait à ce moment précis, j'allais l'attaquer. Par la force de mes poings ou par la magie avec la seule attaque que je pouvais utiliser sans l'aide du livre : une simple boule de feu.

Pitié. Qu'on m'achève.

Messages : 13 Date d'inscription : 15/03/2013

<< Salut ! Moi c’est Summer Victoria. Et toi ? << Fis – je sur un ton enjouée.

Je ne reçus pour réponse que de violente insulte. Ce qui, je l’avoue, me mit rapidement hors de moi. Je déteste quand les gens m’insulte alors que je ne leurs ai rien fait. Cela a le don de m’agacer au plus haut point. Me contentant d’un soupir je l’observai envoyait un message a je ne sais qui pour je ne sais quelle raison et je me remis a soupirer. Il faut dire que cette jeune fille allait foutre mon année en l’air si elle était aussi désagréable. M’enfin, autant l’ignorer, pour le peu qu’elle soit intelligente elle fera sûrement la même chose avec moi.
Une fois sous la douche, je me mis à chuchoter des insultes pour me calmer. Cette fille m’avait vraiment mis en rogne. Cela faisait seulement quelque minute que l’on se connaissait qu’elle m’avait mis en rogne. Je sais que je suis impulsive mais en général je ne mets pas autant de temps pour m’énerver. Mais cette fille m’énerve. Rah je crois que si elle me reparle encore une fois je vais l’étrangler….
Bref, une fois sortie de la douche et m’être sécher et habillé, je me mis à me coiffer de mes éternels couette au boucle anglaise. Je finis donc par sortir de la salle de bain pour aller prendre mon téléphone et demandé a des amies de sortir avec moi mais cette immonde colocataire m’adressa la parole :

- Ne me parle pas, ne m'approche pas, ne me regarde pas, ne me touche pas !

Ok, je vais l’a buter je crois…

<< Ecoute ma mignonne, je sais pas ce que t’as avec moi mais tu va gentiment te calmer et tu va me parler comme un être humain et pas comme une pestiféré. Après si t’es assez conne pour juger aux apparences, ne me parle pas. Au moins on sera toute les deux tranquille. Alors maintenant tu ferme ta grande gueule et on sera tranquille toute les deux durant l’année. << Rétorquais – je le plus méchamment possible.

Je pris donc mon téléphone et envoya un message a une amie pour savoir si on pouvait sortir faire les boutiques ou pour faire le tour de l’Académie afin de savoir qui est avec qui et s’il y’ a de nouveau. Attendant ma réponse, je finis par m’allonger sur mon lit. La patience et moi ça fait deux. Alors attendre une réponse était vraiment désagréable. Surtout auprès d’une salope pour colocataire.

Messages : 15 Date d'inscription : 15/03/2013

Pendant que je la regardais froidement du regard, cette fille partit prendre une douche en étant assez en colère. Je ne la supportais pas. Franchement pas du tout. Je sais qu'il était mauvais de juger aux apparences mais mon passé était plus fort que ma raison. Je ne voulais pas parler aux filles, je ne voulais même pas en voir. Le problème est plus mon orientation. Je ne suis pas lesbienne ! J'éprouve juste des sentiments envers les garçons et les filles.
La fille finit par sortir de la douche pendant que j'envoyais des SMS à mon colocataire et je déposai rapidement mon portable sur la table de nuit en la regardant d'un regard plus qu'haineux, je haïssais ce genre de fille, blonde, grosse poitrine. C'était juste le genre de fille que je supportais le moins. Rien que pour cette apparence qui me rappelais le passé, car oui, je jugeait selon mon passé et rien d'autre :

« Ne me parle pas, ne m'approche pas, ne me regarde pas, ne me touche pas ! »

Qu'elle m'approche et je la bute. Je m'assis doucement sur le lit en rangeant très calmement mes affaires, étant plus que rouge de gêne et de colère, j'espérais juste qu'elle ne comprenne pas pourquoi je rougissais.

<< Ecoute ma mignonne, je sais pas ce que t’as avec moi mais tu va gentiment te calmer et tu va me parler comme un être humain et pas comme une pestiféré. Après si t’es assez conne pour juger aux apparences, ne me parle pas. Au moins on sera toute les deux tranquille. Alors maintenant tu ferme ta grande gueule et on sera tranquille toute les deux durant l’année. <<

Je me tourna vers elle dès la fin de sa réponse et m'approcha rapidement d'elle pour aussitôt lui donner un coup de poing assez violent dans le ventre. Je tremblais, oui, je tremblais. Je ne savais pas pourquoi mais je tremblais, était-ce à cause de la colère ? Je me renfermai doucement sur moi-même de peur, et si elle allait faire comme l'autre ? Revenir malgré tout ? Si elle revenait, j'allais m'en lasser à force et là, je le regretterai. Je savais que je pourrai le regretter mais je m'en fichais sur le moment.
Je me mis très rapidement à genoux par terre en tenant ma poitrine de peur, non, je ne pouvais pas. J'allais perdre contrôle de moi-même et si ça continuais, j'allais la tuer de peur. Je ne suis pas froussarde. Non. Je ne le suis pas. Je restai renfermée sur moi-même en tremblant de plus en plus de peur :

« D .. D .. désolé .. n .. ne me touche .. p .. pas .. »

Je perdais contrôle de moi-même oui. Je finis par me lever avec difficulté tout en gardant mes mains sur ma poitrine cachée sous le corset et me rendis doucement vers mon lit pour dormir. Oui, c'était à cause de la fatigue. Je perdais contrôle car j'étais fatiguée. C'était ça. Il n'y avait que ça comme explication. Rien d'autre, c'était impossible que ce soit quelque chose d'autre. Je ne pouvais pas me montrer sous cette apparence fragile devant une fille, je ne le devais pas. J'étias obligée de paraître froide. Qu'on me tue.

Messages : 13 Date d'inscription : 15/03/2013

- Ne me parle pas, ne m'approche pas, ne me regarde pas, ne me touche pas !

<< Ecoute ma mignonne, je ne sais pas ce que t’as avec moi mais tu va gentiment te calmer et tu va me parler comme un être humain et pas comme une pestiféré. Après si t’es assez conne pour juger aux apparences, ne me parle pas. Au moins on sera toute les deux tranquille. Alors maintenant tu ferme ta grande gueule et on sera tranquille toute les deux durant l’année. <<

Ce qu’elle pouvait me gonfler elle ! Mais à peine eus – je le temps de finir ma phrase qu’elle s’approcha de moi en me frappant violemment au ventre. J’étais tellement surprise que j’eus simplement le réflexe de me plier en deux en crachant légèrement du sang. Non mais attends, elle se croit ou celle la ! Elle va le regretter, ça, elle va me le payer chère. Et ce sera entièrement sa faute, elle n’avait pas a me frapper, je ne lui ai absolument rien fait si ce n’est répondre a ses provocations. Oui, cela était une manière enfantine de réfléchir et d’expliqué la chose, je l’avoue.
Quand je repris mes esprits, elle était en train de serrer ses bras autour d’elle. Elle faisait pitié. Il n’y avait pas d’autre mot pour le décrire. Elle faisait pitié.

- D .. D .. désolé .. n .. ne me touche .. p .. pas ..

Attends, elle est sérieuse la ? Ni une ni deux, je l’a prends par les épaules et l’assit violemment sur son lit. Je lui mis une violente gifle en guise réponse.

<< J’ai reçu assez d’ordre quand j’étais gosse alors tu te fourre grandement le doigt dans l’œil si tu crois que je vais t’obéir comme un petit chien. Maintenant si tu essaie encore de m’en mettre une je serais beaucoup moins clémente avec toi. Et ce sera pas a mains nue que le problème sera régler. <<

Regardant sa joue rouge à cause de ma gifle, je tiquai en silence avant de prendre mon téléphone. Voyant la réponse positive qui s’y affichait, j’eus un sourire. Je finis donc par mettre mon chapeau qui ne me quittait jamais et sortit de la chambre. Mais avant, je jetais un dernière regard vers ma pitoyable colocataire. Celle la alors…

Messages : 15 Date d'inscription : 15/03/2013

Après mon violent coup reçu dans le ventre de la colocataire, celle-ci se mit à cracher du sang et à se plier en deux pendant que je commençais à me faire berner par mon passé. Mon passé qui devenait de plus ne plus lourd à supporter. Je n'en pouvais plus, me refaire violer, tout .. je voulais qu'on me laisse tranquille, qu'on me laisse mourir.

« D .. D .. désolé .. n .. ne me touche .. p .. pas .. »

J'avais du culot de dire ça après avoir frappé ma colocataire, oui, mais je n'en pouvais plus. La peur était plus forte que la raison. Ni une ni deux, ma colocataire me prit assez violemment par les épaules et m'assit sur le lit, me faisant lâcher un cri de peur en me protégeant encore plus. Elle allait le faire n'est-ce pas ?
En recevant la gifle sur moi, j'apportai par réflexe ma main sur ma joue en commençant à perdre mes moyens, mon pouvoir devenant petit à petit incontrôlable par la peur. Ce qui s'aggrandit quand ma colocataire commença à me parler d'un ton froid. Qu'on me lâche, qu'on me laisse tranquille. Je perdit finalement mes moyens en éclatant en sanglot et en ramenant mes jambes à ma poitrine pour me protéger encore plus. La vue de ma culotte m'importait peu, oui j'étais bizarre sur cela, la culotte était moins grave que la poitrine pour moi.

<< J’ai reçu assez d’ordre quand j’étais gosse alors tu te fourre grandement le doigt dans l’œil si tu crois que je vais t’obéir comme un petit chien. Maintenant si tu essaie encore de m’en mettre une je serais beaucoup moins clémente avec toi. Et ce sera pas a mains nue que le problème sera régler. <<

Sa dernière phrase me fit l'effet d'un refermement encore plus grand. Je ne voulais pas qu'elle me touche. Voilà aussi pourquoi je haïssais les filles, elles me faisaient perdre contrôle, je me lâchais trop. Je perdais mes moyens beaucoup trop rapidement avec elles.
Quand elle commença à partir, je me commençai doucement à me calmer et pris doucement mon portable pour parler avec mon ancien colocataire qui était aussi en quelque sorte mon amant. Quand l'un manquait de sexe, l'autre accourait. On était comme ça, sans gêne après tout. J'esquissai un faible sourire tout en commençant à lui envoyer un message stipulant le fait que j'allais en morfler durant toute l'année et passai devant ma colocataire pour aller m'acheter de nouveaux vêtements. Il fallait demander l'autorisation pour sortir. J'allais bien sûr le faire, et puis j'avais assez économisé pour m'acheter bien des vêtements.
Mon regard haineux revint assez rapidement sur ma colocataire et, en cours de chemin, commençai à enfiler des gants noirs pour protéger mes mains du froid. Bien sûr, ces gants allaient parfaitement avec ma tenue. Il ne fallait pas croire le contraire. Je me mis assez rapidement à demander la permission de sortir à un surveillant homme et m'en alla pour aller m'acheter des vêtements. Il commençait à faire froid et moi, je n'avais rien contre le froid. Et puis il fallait que je m'achète des soutien-gorge pour les jours de sport où j'étais obligée de me déshabiller devant les filles. Oui .. je rougis assez violemment à cette idée et me stoppai en pleine route tout en rougissant énormément, je secouai rapidement ma tête pour retirer cette idée et me dirigeai très calmement vers un centre commercial.

Messages : 13 Date d'inscription : 15/03/2013

<< J’ai reçu assez d’ordre quand j’étais gosse alors tu te fourre grandement le doigt dans l’œil si tu crois que je vais t’obéir comme un petit chien. Maintenant si tu essaie encore de m’en mettre une je serais beaucoup moins clémente avec toi. Et ce sera pas a mains nue que le problème sera régler. <<

A la fin de ma phrase je me mis à réfléchir. Aurais – je réellement le culot de me battre avec elle en utilisant l’élément eau que je maitrise ? Je ne sais pas. Je suppose que si cela devait arriver cela aurait – été sous le coup de la colère et ou si elle a fait quelque chose qui m’a vraiment énerver. M’enfin, je préférer autant parcourir l’Académie avec des amies plutôt que de réfléchir a cela.
Alors que je m’apprêtais à sortir, ma colocataire passa devant moi ce qui me fit lâcher un grand soupir. Mais quand je vis son regard froid je ne pus m’empêcher de rajouter un « salope » de manière a ce qu’elle entende. Seulement, juste elle aurait entendu et non pas mes amies que je rejoignais au bout du couloir.

- Alors Shyne, comment elle est ?

<< Une vraie salope, c’est tout ce que j’aurais à te dire. A peine je me suis présenté qu’elle m’a insulté et s’est comporté comme si j’étais une pestiféré. Donc une salope. <<

- Eh bah, tu m’as bien l’air énervé toi, elle t’a gonflé a ce point ?

<< Tu ne peux pas t’imaginer ! << Répondis – je en riant. << M’enfin, ce n’est pas le problème ça, on fait quoi du coup ? On sort ou on traine ? <<

- On sort !

C’est ainsi que l’on partit demandé permission pour aller au centre commercial le plus proche. Personnellement, je n’aimais pas acheter. J’aimais le plus souvent flâner et faire du lèche – vitrine plutôt que dépense de l’argent pour des choses aussi futile. Mais bon, si mes deux amies aimaient cela, j’allais leurs faire plaisir.
Sur le chemin, je fus la seule à remarquer que ma colocataire prenait le même chemin que nous mais également qu’elle rougissait. Cette fille est vraiment tout ce qu’il y’ a de plus bizarre. J’ai l’impression qu’on ma mise avec la folle de service.

Messages : 15 Date d'inscription : 15/03/2013

Je continuais de rougir de gêne en allant sortant calmement une feuille tout en continuant mon chemin jusqu'au centre-commercial, il devait y avoir une activité piscine d'ici peu et je n'avais aucune maillot de bain. Il était donc recommandé d'en avoir un ? Je fronçai faiblement les sourcils et entra dans le centre commercial en pâlissant à vu d'oeil à la vue de tout ce monde. Je haïssais le monde. Je me dirigea très rapidement dans un magasin fait pour les maillots et commença calmement à choisir ce que j'allais me mettre. Autant mettre un une pièce, je n'aimais pas les deux pièces qui se retiraient bien trop facilement et qui pouvaient se détachaient en un petit coup de vague. Je continua de réfléchir à quoi mettre et pris doucement un maillot de bain noir donc les bordures des bretelles étaient roses claires. Je chercha doucement ma taille dans tout ces maillots, la moitié était pour des filles plates alors que je cherchais juste un maillot à mettre sans corset, en gros, avec ma taille normale de poitrine.
Je continua de chercher et finit par en trouver un. Un peu plus petit que je ne le pensais mais au moins il y en avait un. J'alla ensuite vers la cabine d'essayage et me changea très doucement en retirant mon corset qui s'attachait avec des crochets. C'était le moyen le plus simple pour en mettre et pour en retirer pour moi. J'essaya ensuite mon maillot et sortit doucement de la cabine en rougissant faiblement de gêne. Je n'aimais pas les maillots et surtout pas me montrer en public avec mais il n'y avait pas de miroir dans ma cabine. Je me tourna doucement vers le miroir et ajusta très doucement le maillot de bain, me rendant compte qu'elle serrait un peu ma poitrine.
Je grogna faiblement de mécontentement et repartit à la recherche de maillot tout en gardant le maillot sur moi, après tout, d'autres personnes le faisaient donc je n'avais qu'à le faire. Et puis c'était juste temporaire. Je finis par abandonner l'idée des maillots de bain à une pièce et alla doucement vers les deux pièces pour en chercher un sans être trop provocant.

- Je peux vous aider mademoiselle ?

Mon regard se tourna calmement vers une dame d'une vingtaine d'année et je ne pus m'empêcher de reprendre mon regard haineux et froid en hochant la tête :

« Deux pièces. Discret. Noir. »

La dame me regarda d'un air un peu dépiter et finit par commencer à chercher pendant que je continuais de regarder le maillot de bain que j'avais sur moi. Il était bien mais trop serré au niveau de la poitrine, c'était ça le problème des maillots une pièce. Je fronça faiblement les sourcils en étant de plus en plus gênée et vit aussitôt un maillot apparaître dans mon champ de vue. La dame venait de me proposer un maillot bien plus gênant que celui que je portais. Deux pièces, il était plus en tissu qu'autre chose. Noir, le haut s'attachait par des ficelles derrière le cou et le bas par des ficelles sur le côté. Je soupira longuement en hochant doucement la tête et retourna en cabine d'essayage. Je ressortit doucement de la cabine d'essayage en rougissant énormément de gêne et me regarda doucement dans le miroir pour l'arranger. Gênant.

Messages : 13 Date d'inscription : 15/03/2013

- Les filles, j’ai entendus dire qu’il y’aurait piscine dans pas longtemps. Vous avez un maillot vous ?

Oh non… Je détestais cela. Je détestais me déshabiller devant les autres filles. Avec cela on voyait que j’étais plus mince que la normale. Voir anorexique même. Je haïssais cela. Maintenant il faut absolument que je me trouve une excuse. Et vite. Autant pour mes amies que pour les profs. Il ne fallait pas que l’on voit ça. Il ne fallait pas que l’on voit le fait que j’étais anorexique. Il ne fallait pas que l’on voit la marque de mon épaule. Rien de tout ça. Rien.

- Eh oh ! La terre appelle Summer Victoria !

<< Hein ? Euh ah oui… Non moi je ne fais pas piscine. J-Je… Suis allergique au chlore. Oui c’est ça, je suis allergique au Chlore. <<

- Oh… Dommage…

- Mais ça ne t’empêche pas de venir avec nous pendant qu’on essaie nos nouveaux maillots !

J’esquisse un sourire et hoche la tête doucement. Je les suis tranquillement et les regarde cherché à travers les rayons pendant que mon regard se perdait sur les maillots deux pièces. J’ai toujours voulu en porté un… Mais je ne les jamais fait. Je ne supporte pas de me voir ainsi. Je suis trop complexé. Je ne peux pas me voir ainsi.

- Eh Shyne regarde ! Il me va bien non ?

<< Le rose ne va pas avec ton teint hâlé. Tu devrais essayer des couleurs chaudes comme le rouge ou le jaune. Ou alors des froide comme le vert. Mais pas le rose. <<

L’a voyant faire la moue, je rigole avant de me remettre à regarder les filles et les garçons essayait leurs maillots. Mais rapidement je me sentis trop mal à l’aise. Je finis par dire a mes amies que je partais et je sortis rapidement de la boutique en bousculant involontairement une jeune fille au passage. Je finis par m’arrêter sur un banc dans un parc. Je me recroquevillai sur moi et déposa ma tête entre mes jambes en pleurant légèrement. Je me sentais mal.

Messages : 15 Date d'inscription : 15/03/2013

Je finis par m'acheter mon maillot et sortit très calmement de la boutique en haussant un sourcil, voyant ma colocataire. Je fronça faiblement les sourcils avant de me stopper pour réfléchir à où aller. Mon sac en main, je fus violemment bousculée dans le dos et manqua de tomber. Je me retourna violemment en portant un regard noir à la personne et vit aussitôt que c'était ma colocataire. Elle foutait quoi encore ?
Je la suivit très calmement tout en serrant mon sac contre-moi et me stoppa devant elle quand elle s'assit sur un banc dans un parc. Putain, elle était allée si loin pour .. pleurer ? Je resta calmement posée devant elle, exigeant des excuses. Je savais que je la suivait juste pour ça mais je haïssais qu'on ne s'excuse pas. Je lui donna une violente claque avant de tomber en avant, n'ayant pas fait attention à où je marchais et m'étant pris mon propre pied pendant que je m'approchais de.. Summer je crois pour la baffer. Je tomba aussitôt à la renverse sur elle en poussant un faible cri de surprise et toussa violemment en commençant aussitôt à rougir de gêne. Disons que pour être mal tombée, j'étais mal tombée. L'une de mes mains posée sur la poitrine de la colocataire, l'autre tenant sa main qui avait été la première chose que j'avais eu pour essayer de me rattraper. Mes jambes étaient elles aussi assez mal placées, l'une des jambes se trouvait entre celle de la blonde et l'autre à l'extérieur. Tu parles d'un hasard. Je rougis violemment en bégayant des choses incompréhensibles et me releva aussitôt en conitnuant de rougir de gêne. Ramassant doucement mon sac qui lui, était bien tombé et n'avait pas été abimé. Je soupira faiblement et le serrant de nouveau contre-moi et passa doucement une de mes mains dans le dos pour vérifier que mon corset ne s'était pas détaché. Ca, je ne le voulais surtout pas.
Je continua de rougir en évitant le regard de la blonde et regarda doucement autour de moi :

« D .. dé .. désolé .. »

Je ne savais pas pour qui c'était le plus gênant mais elle allait quand même me le payer. Je bouillais déjà d'envie de la frapper. Oui. Je m'assis doucement sur le banc en faisant en sorte qu'on ne voit pas ma culotte en public et ramena ensuite mes jambes à ma poitrine. Bon. On allait en faite la voir mais il n'y avait rien à part une culotte blanche. Une simple quoi.
Je la regarda doucement pour voir son état et tendis timidement ma main pour l'aider à la relever, je n'étais pas totalement idiote, au moins l'aider à la relever quoi. Non. Je commençais à éprouver de la sympathie. Je rougis violemment en me mordant la lèvre inférieure et retira assez violemment ma main pour ne pas qu'elle me touche. Je ne voulais pas. Pas qu'on me touche. Pas qu'on en profite. Pourquoi était-ce tombé sur moi ? Pourquoi je devais aimer les femmes alors que j'avais eu ce passé ? Et même, le passé joue-t-il un rôle sur notre orientation sexuelle ? Je grogna faiblement et frotta mon cou en continuant de réfléchir, durant une semaine, je portais des marques de suçon sur tout mon corps. Non. Deux semaines. Tellement encré en moi, j'étais salie jusqu'au bout. Elle avait profité de moi dans tous les côtés alors je n'avais plus rien en moins de propre. Salie. Sale de l'intérieur.
Je sortis doucement mon portable pour parler avec mon ancien colocataire qui commençait à se foutre de ma gueule parce-que j'étais mal tombée. J'esquissa un faible sourire et lui envoya rapidement un SMS pour lui dire que je m'étais acheté un maillot. Il s'en foutait mais lui, il rêvait de me voir en maillot alors je le narguais. Voilà. Je le narguais pour le simple fait qu'il s'était lu iaussi foutu de ma gueule.

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Alors que je pleurais je sentis rapidement quelqu’un face à moi. Sans bouger j’eus simplement le courage de relever les yeux pour tenter de percevoir quelqu’un. A travers ma vue floue causé par mes larmes je remarquai une touffe rose… Ma colocataire ? C’est elle que j’avais bousculé et elle voulait des excuses où alors elle m’avait vu et elle était la pour se foutre de moi ? Putain s’était vraiment pas le moment quoi …
Et puis sans que je m’y attende je reçu une baffe et la fille tomba sur moi. Génial… Mais le pire c’est que la situation était vraiment gênante. Ce qui me fit violemment rougir et augmenta ma température. J’avais chaud et j’étais rouge. Pourquoi d’ailleurs ? Je ne le comprenais pas. Quand elle se releva, je ne dis rien. J’écoutai ses excuses mais restait muette. Je n’étais vraiment, mais alors vraiment pas d’humeur. Je n’avais pas envie de pleurer. J’avais seulement besoin de pleurer en silence et de rester tranquille. Tandis qu’elle faisait je ne sais quoi, je repris ma position initiale. Et me remis à pleurer. Si elle voulait des excuses, elle allait devoir attendre que je retrouve mon état normal. Ce qui n’était pas prêt d’arriver si elle tente je ne sais quoi encore. Du genre de me frapper ou je ne sais quoi encore.
Je l’entendis pianoter sur son téléphone mais ne bougea toujours pas. Je me fichais de ce qu’elle faisait. Tout ce que je voulais c’était me renfermer sur moi-même pendant un moment. Je voulais me lamenter sur moi-même. Oui j’avais un comportement pitoyable que je me rappelle de ça. Mais je ne pouvais pas m’en empêcher. Je me faisais moi-même pitié…

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Je continua d'être rouge et éteignis doucement mon portable pour la regarder pleurer en soupirant. Je m'approcha calmement d'elle en fronçant les sourcils et rougis violemment de gêne en arrêtant de la regarder, bien trop gênée avec ce qui s'était passé un peu plus tôt. Je baissa doucement mon regard en restant en boule et me balança très calmement d'avant en arrière pour ensuite sentir que des mâles en chaleur nous regardaient. J'haussa un sourcil et me leva très calmement en continuant de serrer mon sac. J'enchainais boulot par boulot, six boulots par jours. Je travaillais de jour et de nuit, en tant que barman la nuit. C'était payé cher à partir de minuit et c'était pur cette raison que je travaillais là-bas alors que je ne supportais pas du tout l'alcool.
Je les vis s'approcher de nous en défaisant très doucement les plis de ma jupe et me remit dans ma situation initiale tout en continuant de rougir de gêne. Pourquoi étais-je tombée sur elle ? Le pire était qu'elle m'ignorait. Je n'aimais pas être ignorée, j'étais difficile oui mais je ne le supportais pas.
Je fronça violemment les sourcils en voyant que ce n'était que des gros porcs et les écouta calmement me parler :

- Coucou poupée.. t'sais que t'es mignonne ?

Je grogna violemment en toussant faiblement à cause de cette odeur d'alcool qui empestait l'air et commença à les insulter pour qu'ils partent mais plus je faisais ça et plus ils étaient proche de moi. Je me mordis faiblement la lèvre inférieure et eut soudainement une idée.

« Désolé ! »

Cette excuse était pour la blonde. Je la prit violemment par le bras pour qu'elle me regarde, lui souleva doucement le menton et l'embrassa aussitôt en y insérant ma langue. Oui. C'était n'importe quoi mais c'était la seule solution pour qu'ils me lâchent. Je continua d'embrasser ma colocataire en gardant un œil sur les gros porcs et finit par m'arrêter pour reprendre de l'air, si je l'avais juste embrassée ils ne me croiront pas, j'avais été obligée d'y insérer ma langue. Je rougissais, de gêne bien sûr. Les voyant choqués mais ayant encore du mal à me croire, je sortis doucement ma langue et recommença à embrasser ma colocataire en les voyant enfin partir. Je toussa violemment et me retira aussitôt pour essuyer ma bouche tout en rougissant de gêne. J'avais été obligée d'aller jusque là.
Je m'essuya rapidement la langue avec la manche de ma chemise tout en gardant les sourcils froncés et soupira faiblement d'ennui. Au moins ils allaient me lâcher un bon moment.

Messages : 13 Date d'inscription : 15/03/2013

Je finis par m’asseoir normalement en essuyant mes larmes avec ma manche. J’avais arrêté de pleurer, oui. J’étais moins recroquevillé sur moi, oui. Mais cela ne veux pas pour autant dire que j’étais redevenue « moi » et que j’allais me remettre a parleur joyeusement en souriant sans raison. Je finis par longuement soupirer sans raison apparente pour les autres. J’étais fatigué. Je voulais rentrer prendre une douche et dormir mais le problème était qu’il fallait que je retrouve la force et le courage nécessaire pour me lever et marchait. Ce qui, pour le moment, risquait d’être dur. Ce qui me refit soupiré.
Quand je vis des garçons arrivaient, je frissonnais de peur. Pour moi, a cause de mon passé, ce n’était que des lâches pervers qui viendrait profiter de moi a tout moment. Je n’aimais pas cette race. Je l’a haïssais du plus profond de mon être.

- Désolé !

Que voulait – elle ? Mais je n’eus même pas le temps de réfléchir de manière plus approfondis. Elle se tourna vers moi, m’attrapa le menton pour avoir mon visage en face du sien et elle se mit à m’embrasser. Avec la langue. Je sentis immédiatement le rouge montais a mes joues. J’avais compris qu’elle voulait les faire fuir mais tout de même ! Il y’avait d’autre solution ! Quand elle stoppa le baiser, je continuais d’être rouge sans trop vraiment être la. J’avoue que ce baiser avait un peu embrumé mon esprit. Voir beaucoup. Et quand elle me ré-embrassa, je me remis encore à rougir en me laissant faire. Je finis par passer mes bras autour de son cou pour faire bien comprendre au garçon que cela ne servait a rien de rester et qu’il fallait mieux qu’il parte. Quand elle stoppa une second fois le baiser, je me détachai d’elle, gênait et les joues rouges. Je finis enfin par lui parler mais sur un ton faible :

<< Tu pouvais simplement partir pour qu’il te laisse… <<

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Alors que je l'embrassais pour une deuxième fois, celle-ci passa mes bras autour de mon cou en me faisant rougir encore plus de gêne. J'arrêta assez violemment en ayant un visage dégoûté et la regarda froidement. Je n'allais pas partir à cause de gros porcs. C'était eux qui venaient, c'était eux qui devaient partir. Je continua d'essuyer ma langue avec la manche de ma chemise pour retirer ce goût de bave et me renferma sur moi-même en guise protection. Dégeulasse. Oui, c'était dégeulasse toute cette bave.
Je me tourna doucement vers ma colocataire et esquissa un sourire pervers en me mettant à quatre pattes que le banc et en ayant ma main sur sa cuisse, je perdai la boule :

« Tu veux peut-être que je recommence ? »

Je sortis doucement ma langue en rigolant faiblement et toussa violemment à cause de cet alcool qui se trouvait encore dans les environs. Oui, à cause de cette fille, j'avais pris un peu d'elle. Je m'approcha doucement de ma colocataire en continuant d'esquisser mon sourire pervers et l'embrassa une nouvelle fois en y insérant de nouveau ma langue, ma deuxième main passant sur sa poitrine. Je toussa une nouvelle fois et finis par m'arrêter en remettant mes idées en place. Je la regarda les yeux ronds, fronça assez violemment les sourcils et me retira d'elle pour essayer de me calmer. Je perdais la boule. Voilà que je l'embrassais librement. Je n'allais franchement pas bien. Je manquais franchement de fatigue pour faire tout cela.
Je bailla longuement de fatigue et chercha du regard mon sac :

« Putain les salauds ! Ils m'ont pris le sac ! »

Je continua de les insulter et donna une violente baffe à cette blonde. C'était à cause d'elle. Si elle ne m'avait pas bousculée on en serait jamais là. Jamais. En voyant des silhouettes arriver vers la blonde – cela devait être ses amies – je rougis assez violemment en remettant correctement ma jupe et l'insulta assez méchamment. Je replaça ma pince tout en commençant à partir. Mon maillot de bain volé, je devais le racheter. Oui. Je n'avais pas que ça à faire que de les poursuivre. Je bouscula assez violemment les filles qui allaient vers cette blonde et continua de marcher en ayant un regard plus que noir. J'avais embrassé cette fille, puis je l'avais embrassée une nouvelle fois comme si j'étais cette fille dans mon passé. Que me prenait-il ? Je me stoppa à mi-chemin et laissa mon regard se ternir légèrement à cause de la peur de tout recommencr. Et si c'était moi qui allait violer ? Non. Surtout pas. J'avais déjà perdu ma virginité d'un côté, je n'allais pas non plus violer une fille. Ce serait idiot de ma part.

Messages : 13 Date d'inscription : 15/03/2013

Je l’a regardais s’essuyer les lèvres après le baiser ayant fait partir les garçons. Je ne dis rien, beaucoup trop gênée. Rien que d’avoir murmuré une phrase m’avait épuisé. Je sais, je suis étrange. Mais quand cette fille vint s’approcher encore plus de moi en me tirant la langue, je me remis a violemment rougir. Sa main était sur ma cuisse, et elle s’approchait de moi. Très près. Trop près.

- Tu veux peut - être que je recommence ?

<< N… J-… <<

Je n’arrivais même plus à parler. Son air pervers et sa proximité avec moi ne m’aidait pas. Je n’arrivais qu’a bégayer alors autant me taire si ce n’est pour faire que des semblant de phrase. Mais… Pourquoi je n’arrive pas à parler même ? Je ne comprends vraiment plus rien.
Puis elle me ré – embrassa encore, avec la langue. Pourquoi le faisait – elle ? Elle serait réellement folle ? Une chose était sûre, une fois que j’aurais repris mon état normal elle allait me le payer. Et vraiment cher. Autant pour le baiser que pour ces mains baladeuses qui me rappelait de trop mauvais souvenir.
Une fois qu’elle fut relevée, je m’essuyai les lèvres avant de rire méchamment. Voila que je devenais méchante a cause de cela…

- Putain les salauds ! Ils m'ont pris le sac !

<< Tch, tu l’a bien mérité salope. <<

Quand je reçu sa baffe je lui attrapai violemment la main en l’a plaquant au banc, tenant son poignet en l’air. Je l’ai regardé avec une telle haine et une telle méchanceté qu’elle serait morte si un simple pouvait tuer. Je lui mis une violente baffe à mon tour. Puis une deuxième. Je finis par l’a lâche, ou plutôt limite l’a jeté au sol. Je me relevai calmement et fit signe a mes amies en souriant avant qu’elle ne se retourne en insultant violemment ma salope de colocataire. Oui, j’aime cette insulte.

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<< Tch, tu l’a bien mérité salope. <<

Je la regarda froidement en la baffant aussitôt et poussa un violent cri de surprise en me faisant plaquée sur le banc. Je me renferma doucement sur moi-même de peur et me laissa me faire baffer sans rien dire. Je préférai me faire baffer qu'autre chose avant de me faire limite jeter au sol. Couverte de sang, je me releva avec difficulté en l'insultant violemment et m'en alla aussitôt en bousculant les filles. Je devais rentrer mais je ne le voulais pas. Je me dirigea rapidement vers le centre commercial en ignorant mes blessures, y étant un peu habituée après tout. Je racheta le maillot à deux pièces sous le regard étonné et inquiet des vendeuses et finit par rentrer dans le pensionnat en boîtant de plus en plus.
Je jeta le maillot sur le lit en toussant énormément et retira doucement mes vêtements en les laissant tomber par terre. J'étais plus qu'en petite culotte. Je me pris doucement des vêtements de rechange et partit dans la salle de bain en laissant tous les vêtements ainsi que le corset trainer par terre dans toute la pièce. Ras-le-bol.
Je retira finalement mon dernier vêtement et commença doucement à prendre une douche en me détachant les cheveux. Mes cheveux tombèrent assez rapidement en bas du dos et je les nettoya doucement pour ensuite commencer à m'endormir. Je toussa faiblement et arrêta de faire couler l'eau pour m'habiller assez rapidement d'une nuisette noire. Discrète sans trop l'être. Je sortis doucement de la salle de bain en gardant mes cheveux détachés et me jeta sur le lit sans prendre soin de me couvrir pour aussitôt m'endormir dans un profond sommeil. Bien sûr, j'avais une culotte, il ne fallait pas croire le contraire. Ma nuisette noire mettait que très peu en valeur ma poitrine et allait jusqu'en haut des cuisses, d'où le fait qu'on voyait ma culotte noire.
J'étais couchée sur le ventre en serrant très doucement l'oreiller, mes cheveux partant dans un peu tous les sens en restant mouillés. Je n'aimais pas le confort de ces pièces, moi je dormais beaucoup plus facilement sur un simple canapé en compagnie de mon colocataire. Oui, on dormait assez facilement dans des endroits de la sorte vu qu'on était tous les deux radins et qu'on partageait juste les frais du loyer.
Chacun se débrouillait pour la nourriture là-bas. Je resta couchée le long du lit en continuant de dormir, tâchant les draps blanc de sang. Les plaies ne s'étaient pas soignés et je m'en fichait. J'étais aussi habituée à ne pas me soigner puisque je savais que ça allait se cicatriser par soi-même donc je n'avais rien à faire de tout ça. Que je tâche, je n'aurai qu'à nettoyer plus tard.

J'allais dormir pour au moins une bonne heure tant je manquais de sommeil à cause de ce foutu train. Mes joues rosissant légèrement en me laissant verser des larmes à cause de mon rêve sur mon passé. Je ne pouvais pas m'en empêcher de pleurer de gêne et de honte. Sanglotant en silence tout en dormant. Je poussa un cri étouffé par l'oreiller et commença à envoyer des boules de feu dans le vide, ne contrôlant pas mon pouvoir dans mon sommeil.

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Après que cette salope fut partie, mes amies et moi avons décidé de revenir a l'Académie pour trainer un peu et découvrir les autres élèves. Ce qui fait que le reste de la journée se passa a trainer et a s'arrêter pour parler a quelque élèves que l'on connait ou faire connaissance avec d'autre.
Mais seulement, quelque chose me tracassait. Pourquoi lorsque cette salope de colocataire s'est approché pour m'embrasser je n'arrivais plus a parler et je rougissais sans raison ? Après tout je suis une fille et elle aussi... Je sais que cela se fait mais quand même... Et puis, pendant le baiser mon cœur s'est mis a battre extrêmement vite... C'est vraiment étrange que je me sente bizarre quand elle fait ça. Ou alors, je me sentais bizarre car elle m'avait rappelé de très mauvais souvenir. Je ne sais pas. N'empêche que c'est vraiment étrange tout de même. Peut - être que je fais seulement de l'arythmie durant les moments de stresse. Mais oui c'est ça, inutile que je me prenne la tête pour rien. Je peux vraiment être idiote des fois.

- Les filles le couvre feu est dans deux minutes ! faut se dépêcher de rentrer dans nos chambre sinon on va se faire tuer par les surveillants !

<< Courage fuyons ! << Rigolais - je.

Et c'est ce que l'on se mit a faire. Courir. Courir pour arriver avant les surveillants. Courir pour se mettre dans nos lit et faire croire que l'on est la depuis bien longtemps. Et je fus la première arrivait. Quand on est une ancienne esclave, on est entrainé a courir pour échapper a tout et n'importe quoi. Donc je suis particulièrement agile et rapide. Une fois devant ma porte, je fais signe aux filles et rentre dans la chambre. Enfin. Arrivait avant les surveillants. Parfait. Maintenant il faut que j'enfile mon pyjama et me glisse sous les draps en faisant semblant de dormir.

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Entendant du bruit dehors et des potes s'ouvrir, je gémis faiblement de gêne en éternuant aussitôt et ouvris avec difficulté mes yeux d'un air fatigué. Qui venait me gêner dans mon sommeil ? Je regarda doucement autour de moi et soupira longuement en voyant ma colocataire.
Je me leva doucement pour me mettre correctement dans el lit, eut le réflexe de baisser ma nuisette pour qu'on ne voit pas ma culotte -ce qui était peine perdue- et retira doucement la couverture couverte de sang. Je la jeta à son tour par terre en prenant de nouveaux draps et m'assit très doucement sur le lit tout en baillant longuement de fatigue. Disons que je m'étais déjà habituée à la chambre en voyant son état déjà devenu catastrophique. Mes vêtements trainaient de partout, que ce soit mon corset que ma jupe. Tout trainait par terre comme si j'avais fait la ''fête'' précédemment.
Je m'étira très calmement en tournant mon regard vers la colocataire, fronça faiblement les sourcils et marmonna des mots incompréhensibles pour recommencer à m'endormir.

« S .. sale pute .. »

Je toussa faiblement en ayant toujous mal aux genoux dont la blessure ne voulait pas se renfermée, comme infectée. Je me mis rapidement sous les draps pour être bien couverte et me serra contre l'oreiller, mon corps très vite mis en boule.
Je gémis une nouvelle fois faiblement, la question qui me tracassait n'était pas en rapport avec ce qu'il s'était passé dans ce parc, non, pas du tout. C'était plus sur une question de sexe. J'allais être en manque donc qu'allais-je faire ? Je n'allais pas non plus sauter une fille, ma colocataire en plus de cela.Je n'avais jamais été très forte pour me retenir donc si j'étais bien trop en manque, j'allais sauter sur tout ce qui bouge. Je laissa mon regard se déposer sur la colocataire en rougissant faiblement et finit par secouer violemment la tête, impossible. Je ne pouvais tout simplement pas la supporter alors la violer serait bien pire. J'aurai perdu ma virginité et je l'aurai fait à des personnes que je haïssais. Je me renferma violemment sur moi-même à cette pensée et joua doucement avec mes cheveux. J'espérais juste que elle ne soit pas en manque. Car là, on aurait eu toutes les deux des problèmes.

« .. fait chier .. »

Je toussota faiblement en laissant une tâche rouge transpercer les draps à cause de ce sang qui coulait de mes genoux et grimaça aussitôt de douleur. Ca brûlait, ça piquait. Je toussa violemment à cette odeur et entendit quelqu'un frapper à la porte. Qui c'était ? Je cacha doucement la tâche de sang et ferma les yeux pour qu'on croie que je dors. La porte s'ouvre, laissa un moment de silence, la porte se ferme. Je m'étais endormie. Oui, con comme j'étais, je m'étais endormie tant la fatigue me prenait.

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Voyant ma colocataire dormir, je me suis dit que je serais tranquille mais non cette garce se réveilla pour grogner ou je ne sais quoi. Je l'entendis très bien m'insulter mais dans l'immédiat j'avais autre chose a faire que m'engueuler une énième fois avec elle. M'enfin. Je pris ce que je mettais pour dormir et partit prendre une douche. N' y restant que quelque minute, j'en sortis vraiment rapidement. Je me mis sur mon lit en me glissant sous les draps avant de tousser en sentant l'odeur ambiante. L'odeur du sang. En général cela ne me dérangeait pas mais quand le sang est trop présente l’atmosphère devient lourde et écœurante. Je me tourne alors vers ma colocataire et voit que le sang provenait d'elle. A contre - cœur, je me lève et touche ses plaies, les faisant immédiatement se soigner. J'avais le don du contact curatif. Donc en sachant bien maitrisé ce don je pouvais soigner n'importe qui. Une fois fait, j'allai me laver les mains. Quand je revins dans la chambre, je regarda ma colocataire droit dans les yeux :

<< T'imagine pas des trucs tordu, je fais ça car l'odeur était trop présente. <<

Soupirant et l'ignorant, je me remis dans mon lit et soupira de soulagement en voyant le surveillant passer et repartir sans rien dire. Une fois cela fait, je m'endormis profondément sur le coup. Cela faisait vraiment du bien de dormir après une telle journée.

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Je l'insultais faiblement en étant plus que fatigué et me éteignis avec difficulté les lumières. Etant légèrement étonné qu'elle m'aie soignée. Je siffla faiblement et finis par m'endormir quand le surveillant passa vérifier qu'on dormait.
Je dormais profondément mais continuais de rêver de la même chose comme chaque nuit, un sommeil agité. Qu'on me laisse.

Le jour se leva doucement, moi qui me réveillait d'habitude tardivement, je me trouvais réveillée à cause de ce stupide cauchemar. Haletante, suante. Je me serra un peu plus contre l'oreiller pour me protéger et continua d'haleter en rougissant énormément de gêne. Pourquoi ? Je regarda doucement la fenêtre pour deviner l'heure et resta à essayer de me calmer, haletant de plus en plus de peur. Je me renferma doucement sur moi-même et me prépara à me venger. Elle m'avait réveillée alors que je dormais pour une fois sans cauchemar. Je rougis une nouvelle fois violemment de gêne et alla doucement vers son lit. Je lui retira violemment la couverture et la baffa aussitôt. Lui rendant une baffe des plus violentes. Je siffla méchamment de dégoût et prépara calmement mes affaires pour prendre une douche. J'avais chaud. Je pris très calmement une robe allant un peu plus haut que les genoux, une veste comme le premier jour et prépara doucement mon corset ainsi que une culotte.
Je retira très calmement la nuisette en plein chemin de la salle de bain en cachant toujours ma poitrine et ouvris la porte pour la refermer derrière moi. Préparant doucement l'eau chaude.
Fatiguée, brûlante, haletant, rouge. Voilà ce que j'étais.
Je ferma doucement mes yeux en me laissant glisser le long d'un mur, étant toujours à moitié à poil avec seulement une culotte sur moi. Mes cheveux cachant aisément ma poitrine de taille moyenne. Etait-ce possible d'avoir une poitrine comme celle de ma colocataire ?! Autant ? Et ça ne la gênait pas ?! Je regarda calmement ma main en rougissant aussitôt de gêne, me rappelant ce que j'avais fait dans le parc. Tomber sur elle dans une position gênante, l'embrasser deux fois pour retirer les garçons, l'embrasser une troisième fois sans en savoir la raison. D'ici peu, j'allais être en manque, ça je le savais. Et ça commençait déjà. Je commençais à être en manque, j'allais perdre ma raison. Dieu, pourquoi ne suis-je tout simplement pas resté chez mon colocataire à faire une partie de jambe en l'air tous les jours ?
Je rigola faiblement à cette pensée et finis par me relever en retirant mon dernier vêtement pour ensuite me prélasser dans l'eau brûlante qu'avait le bain. Je ferma très calmement mes yeux et m'endormit profondément, très profondément. Je pouvais rester une heure, ça ne me dérangeait pas.

Messages : 13 Date d'inscription : 15/03/2013

Noir. Solitude. Peur. Dégout. Salie. Abandonné. Voila ce que je ressentais en dormant. Depuis toujours je n'ai jamais fait de rêve. Ces rêves où tout se passe bien et que rien de mal n'arrive. Je n'ai jamais fait ça. Jamais. J'ai toujours fait des cauchemars. Des cauchemars où je revivais ce que l'on m'avait fait. Les coups, la privation de nourriture, et puis les viols quand j'étais partie de la grande maison où j'avais grandis. Je pleurais a chaque fois. Mais j'avais beau ressentir une douleur plus qu'horrible je ne me réveillai pas. Je m'agitais de plus en plus mais jamais je ne me réveillais. Comme si j'étais prisonnière d'un monde de souffrance et de solitude. Rien ne me réveillait. Il fallait que mon organisme se soit entièrement reposé pour que je me réveille. Jamais on n'avait réussit a ma réveiller. Jamais je n'avais eu de sommeil calme. Je n'ai jamais eu de sommeil reposant. J'avais toujours eu des sommeil horrible. Mais a chaque fois que j'étais morte de fatigue je l'oubliais et me dépêcher d'aller dormir. Et le lendemain je me donnais des claques intérieur pour ne pas m'en être rappellé. Je n'en pouvais plus de tout ça. Je n'en pouvais plus de me rappeler. Je voulais oublié, que tout s'arrête, que je devienne une adolescente normale avec ses rêves et ses cauchemars basique. Mais mon subconscient ne semblait pas d'accord. Serais - je devenue mon propre martyr ? Je pense oui. Je me fait moi même a souffrir a me rappelé de cela. Je suis vraiment étrange. Je n'en peux plus de vivre ainsi... Ne pouvoir parler a personne de ce que je ressens... Je n'en peux plus. Je vais finir par réellement craqué a force de supporter tout cela.

<< Mmh... <<

Je finis par ouvrir mes yeux avec difficulté pour savoir pourquoi j'avais soudainement froid. La couette, elle était au sol. Et j'avais une joue rouge, je le sentais. Mais qu'est - ce que j'ai fait a cette garce pour qu'elle vienne me perturber même quand je dors quoi...

Messages : 15 Date d'inscription : 15/03/2013

Les vêtements étaient déposés sur mon lit, sur le bord, tous bien pliés. Elle ne s'était pas réveillée à ma baffe donc elle m'avait encore plus mis sur les nerfs.
L'eau chaude me calmait, c'était même l'une des rares choses qui me calmait. Je pris une grande inspiration avant de laisser ma tête aller sous l'eau. Retirant comme ça toute marque de sueur sur moi. Je sortis ensuite ma tête en me lavant très doucement les cheveux et me nettoya ensuite le corps. Ce ne fut qu'une heure plus tard que je sortit de la baignoire, une serviette entourant mon corps et cachant ma poitrine ainsi que mes fesses .. enfin oui. Je siffla faiblement en sortant très calmement de la salle de bain avec mes cheveux retombant sur mon dos et ma poitrine cachée de ce tissu. Je me tourna vers ma colocataire qui s'était réveillée en lui adressant un regard noir et pris calmement mes vêtement en me mettant de dos à celle-ci. Je retira très calmement ma serviette et enfila calmement ma culotte. Je pris ensuite mon corset en soupirant faiblement tout en rougissant et commença à essayer de le mettre. Serré. Je toussa faiblement en continuant d'essayer de le mettre et finis par mettre ma robe. Je retira mes cheveux d'en dessous la robe et m'enfila calmement des chaussons.
Mon regard se perdit calmement dans le peu qu'on voyait de dehors et je me tourna ensuite vers ma colocataire en l'approchant d'un regard noir. Je la plaqua assez violemment au lit et lui donna aussitôt une violente claque. Je ne la supportais pas du tout, rien que de la voir me donnait de mauvais souvenirs alors autant la baffer pour faire disparaître tous ces souvenirs. Je lui donna assez violemment une seconde claque, puis une troisième. Je toussa violemment en arrêtant de la tenir et me renferma sur moi-même tout en toussant. Ma robe se faisait courte, un peu trop. Une mini-robe. Je finis par me détacher d'elle tout en continuant de tousser et sortis doucement une bouteille d'eau d'une de mes valises pur en boire le contenu avec facilité. Je m'essuya très calmement l'eau à l'aide du dos de ma main, les bonnes manières ? Comme si on me les avait apprise. Je n'ai jamais rien appris, je ne suis jamais allée à l'école. Je savais lire et écrire bien sûr, mais je ne connaissais rien à l'anglais, rien à l'histoire. Je passa calmement une main dans mes cheveux pour me recoiffer et pris très calmement des chouchous pour me les coiffer.

« Sale pute. Tu m'réveilles la nuit alors que j'allais enfin pouvoir dormir tranquille ! »

Je m'attacha ensuite les cheveux en marmonnant des insultes et m'étira à cause du corset qui me faisait mal à la poitrine et au dos. Je préférai paraître plate, au moins, je n'avais rien qui pouvais attirer une fille ou un homme de côté là. J'étais tranquille au moins. Seule ma colocataire le savait mais elle hein ..

» Summer Victoria Clarks
» Emma Ludivine Niche Lunster .. ou bien la violée.